8 mars 2020
Traverser...
Traverser.
Jusqu’à l’intense immobilité d’un silence. Le texte est habité d’une puissance vivante qui m’écrase chaque fois un peu plus.
Entre l’amour et le désir, il y a un espace.
Entre l’écriture et le texte, il y a un espace, le même.
La nuit. L’imprononçable nuit. Le lieu des grands gisants.
Entre mes lèvres et tes lèvres. La nuit.
La nuit que je traverse à chaque mot, pour te rejoindre, enjambant les gisants et les siècles.
Retraçant infatigablement le chemin qu’il te faudra consacrer.
Franck.
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