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J'irai marcher par-delà les nuages
14 août 2005

Des papillons de nuit ?

307haut1

Ca s'apprend le bonheur ? Se demandait-il parfois..comment le reconnaître ?

Arcadia

Francis, tu ne devrais pas le prendre trop à coeur, c'est en taillant avec distance que le sculpteur arrive pourtant à s'investir. Enfin d'après ce sculpteur que je connais, Jean-Marc, encore un Jean, comme celui de la bible. Les autres ont peut-être d'autres façons de voir la chose. Mais pas ce Jean-là même, de sorte qu'on s'y perd. Il est homosexuel, alors que c'était l'Apôtre Paul, il paraît, j'ai entendu dire qui avait des problèmes avec ça. Mais je n'ai rien lu de tel, sauf Paul qui parle peut-être de son combat "pour faire mourir ses membres". Comme toi qui me disais : "tu dois mourir à toi-même". Pour être. En fait, le mot affligeant, que j'ai dit, Francis, dans ton message, c'était plus décerné au message de Denis. Qui t'utilisait pour m'atteindre, en quelque sorte (car Denis s'imagine que nous couchons ensemble et que je pose des bombes quelque part à Sarajevo, ou en Irak c'est pareil, que je fais exploser des tours ou que je nique comme Catherine Millet en pire, ils s'imaginent des choses, les gens parfois dans leurs meutes qui hurlent à la mort, il faut dire, ils arrivent à aller plus loin que moi dans la perversion ils sont merveilleux). Tu vois, comme d'habitude, Francis, non, mettre un faux nom dans un texte littéraire c'est finalement nul, Franck tu t'appelles Franck depuis que tu es né, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas dans un texte littéraire. Ou alors on raconte des histoires, ce que vous adorez lire, parce qu'une fois le livre est fermé, vous revenez au même point avant de l'ouvrir. Et rien n'a changé, vous n'avez rien à améliorer, tout va toujours pareil dans le même monde. C'est la vérité, ça. Toute nue. Celui qui me dit le contraire est un menteur. Un adepte du groupe. Donc il me visait moi, à travers toi (bizarre qu'ils utilisent les autres pour me parler, je fais peur ?) en répondant à un texte qui n'avait rien à voir avec lui. Du coup, je l'ai trouvé affligeant lui, Franck, c'était pas ton texte, c'était son commentaire. Son commentaire. Et puis voilà que le chien de garde il est pas content qu'on parle pas de lui. On a le droit de se dire ce qu'on pense. J'ai plus de respect pour quelqu'un qui n'aime pas ce que je fais et qui me le dit, que pour quelqu'un qui aime et qui ne le dit pas. Les gens ne se gênent pas pour me le dire et pour, malgré leur incompréhension du matériau de base, finir cyniques (la dernière défense de l'égo): ça leur fait mal parfois de s'avouer dans l'incapacité de regarder droit dans les yeux ce qui est dit. Ce sont eux qui me donnent un pouvoir finalement, que jamais je n'avais pensé m'octroyer, ni même le droit d'y penser. Si j'avais été quelqu'un de mauvais, j'aurais aimé. Etre Hitler, par exemple, qui était un homme, avant d'être un dictateur, on peut voir les choses comme ça aussi. Ce n'est pas interdit. Cela dit, le pouvoir n'est pas une chose qui m'intéresse, la vérité, en revanche, Franck, et ça je t'en ai parlé à maintes reprises, c'est quelque chose d'exaltant, d'érotique, de prenant, d'authentique, de sensuel, ah ça non, le mensonge est sensuel, la vérité est pornographique, c'est pour ça qu'on regarde pas. J'ai une grande connaissance de la pornographie, je sais de quoi je parle (quand je pense qu'ils me font Reine des Morts pour ça) lorsqu'il s'agit de pornographie, c'est peut-être pour ça que j'aime les petits enfants Irakiens brûlés, ils croustillent et que j'en mets plein la Maison. Ce qui est bien, avec moi, c'est que le point de vue, vous le faites vous-mêmes. Je suis au même niveau que vous, malgré ce que vous en pensez, comme c'est l'intime qui parle vous vous dites : moi aussi je peux dire mon intime, sauf que la plupart du temps vous vous ramassez lamentablement dans des considérations étranges ou en parlant de l'écrivain vous pouvez pas vous empêcher de vous adresser à vous-mêmes. A la limite je préfère ceux qui me détestent : au moins ils savent pourquoi ils existent, si je n'étais pas là il y aurait que des blogs avec des images de larmes et de papillons. Non je plaisante, je ne suis pas toujours sérieuse. Enfin, je suis toujours sérieuse, c'est très rare que je plaisante, d'ailleurs vous avez raison de prendre tout au premier degré. Je suis contente que vous fassiez ça. C'est la condition sine qua non, vous n'aimez pas un écrivain qui ne vous dit pas où aller, avec qui, les écrivains passent leur temps à tenir la main à leur lectorat, à penser à ce qu'ils vont aimer, pourtant on est pas des journalistes à se demander nos cartes de presses, ni même des américains à se demander combien on gagne. Franck tu devrais peut-être ne pas t'emballer comme ils s'emballent dans leur vulgarité, voir pour le croire ce qu'ils rajoutent inutilement, comme Bush Junior, qui en rajoute inutilement, finalement les armes de déstruction massive, pardonnez-moi, dans le cul de la terre, elle s'est ouverte la nuit certainement, elle a tout avalé, pour tout cacher. Ce qui est caché, il faut bien le faire ressortir. Bush Junior a compris pourquoi c'était important de dire : "je". Qui est quelqu'un d'autre. C'est la fonction même de celui ou de celle qui écrit. Il est juste un peu...maladroit. C'est un homme qui a des défauts, comme tout le monde (enfin...bref). Comme je t'ai dit, Franck, la question n'est pas de savoir si ce qu'ils disent est juste ou pas, car si tu te sens touché par ce qu'ils disent, ça veut dire que tu peux les pardonner de leurs yeux bandés, mais pas comme Oedipe, certainement pas comme ça. La question c'est que tu dois te concentrer sur la chose que TU veux dire. Pas sur celle que JE veux dire, pas sur celle de ton voisin qui manque de matière en lui et qui te le reproche bien grassement, pas sur ce que J'EN pense, pas sur ce qu'ON te conseille de faire (tu es assez grand pour savoir pour toi-même, ce n'est pas moi, à 24 ans qui vais te faire la leçon) et aussi en plus, à garder en tête : les commentaires sont inexistants pendant que tu écris. On est pas des journalistes à se demander comment le lectorat va apprécier. Franck. Tu vaux mieux que tous réunis. Ils te diront encore et encore à quel point tu les émouves, snif, combien c'est beau, combien on n'en peut plus, tellement tes chemins sont en sucre-canne, et tes maisons en réglisse, comme c'est beau d'avoir 24 ans, et avoir comme amie une petite minette gentille mais mal dans sa peau, dépressive (ouais, c'est le bagne aussi et j'écris ça pour pas que vous le pensiez après) et tout le toutime, qui elle ne te conseille en rien sur tes fréquentations, tu fais ce que tu veux mon chéri, c'est toi que j'aime pas les idiotes que tu aimes (je plaisante, je me sens obligée de le signaler), sinon l'autre imbécile de Coumarine viendra te dire, avec sa forte personnalité (ah ça oui alors) alors que ça n'aura rien à voir, vraiment, qu'Angéline est une sorte de Croque-mitaine très mauvais pour ton coeur, un monstre dégueulasse qui a connu l'inceste avec son oncle, qu'elle montre sa douleur alors que ça n'a rien à voir et qu'elle n'a pas le monopole de la souffrance, elle aussi elle a beaucoup souffert etc. Bref, un tissu de délires qui méritent le respect. Ceux qui ne disent rien, en particulier ceux-là, ne supportent pas qu'on le dise à leur place ils utilisent les versets classiques pour se défendre : ils t'insultent, te réduisent. Denis a cherché à le faire avec moi en t'utilisant par exemple. Tu crois franchement que ça va m'atteindre ? Moi qui est passé cette ligne que vous n'imaginez même pas comment c'est de l'autre côté. C'est magnifique d'être en vie, je me dis souvent ça. Pas pour les raisons que vous pensez. Essayez d'oublier votre personnalité. Non, votre chien intérieur qui aboie parce que vous n'êtes pas la vedette, parce que vous trouvez que vous n'avez pas assez d'amour en vous ou pour une autre raison qui m'échapperait. Franck. Alors si tu comprends le double-sens, tu devrais me faire un sourire, là tout de suite. Allons, qu'importe les malentendus, mon Dieu est un Homme, Franck, touche les mains avant les yeux. Bon il y a autre chose qui te tracasse.

Comme les Prêtres dans les Eglises, pour favoriser certainement leurs désirs sexuels impurs, séparer le corps de l'âme, de l'esprit, ça permettait peut-être de violer les enfants avec plus d'élégance, la simple sodomie était ajoutée à la fellation forcée. Les enfants ne disent rien, Franck, la plupart. Les courageux parlent. Aujourd'hui encore s'il avait été en vie j'aurais pu porter plainte. Tu as vu le désastre qu'il a fait de moi (ça m'amuse d'écrire ça) ? Oui je sais, finalement heureusement quelque part. J'aurais pu porter plainte, c'est vrai, on est en août, mais moi je ne vais pas attendre que la société reconnaisse. Elle approuve le mal, cette société, la preuve. Ce que je dis est d'une évidence insolente : vous approuvez ce que vous rejetez, tous les jours, partout, tout le temps. C'est clair. Justement je dirais, et ça n'est pas un scoop : vous le rejetez, justement parce que ça vous fait baver dans le fond. Franck, ceux qui ont besoin de guide tu pourrais leur dire : vous avez vu dans mes textes j'ai trouvé la lumière, la beauté des phrases qui à moi m'est interdite, parce que je lui ai dit : non. C'était un jour même où il y avait eu un orage. Un orage très violent, des toitures entières avaient été arrachées, des arbres déracinés, le temps, la météo de la planète pétait les plombs. Les gens étaient étonnés, ils disaient, ce jour-là : on a jamais vu ça de notre vie. Des vieux, de quarante-cinquante ans. Je regrette de n'avoir rien dit à mes parents. Je pensais leur dire, mais en même temps, ma mère idéalisait tellement son frère, que finalement lui dire que j'ai couché avec lui, que j'ai été forcée et qu'après il a réussi à me maintenir dans une ambiance étrange où j'ai été autant consentante que pas consentante (c'était devenu difficile de comprendre la situation) ça casserait forcément quelque chose en elle. Je ne cesse de me dire, comme dans l'écriture, après tout, c'est la vérité, pourquoi ma mère devrait-elle avoir peur de la réalité ? De la vérité de la réalité ? De la chose qui m'est arrivée ? Et pourquoi je devrais en parler d'une manière larmoyante, je n'en parle jamais comme ça d'ailleurs ? Il était très fort pour créer un lien de dépendance, pour vous tenir par la main, dans la métaphore, comme le font certains écrivains, avec leurs personnages auxquels on ne croit pas une seconde... Franck, moi je sais que le soleil a un prix, et qu'il brille autant pour mes yeux que pour la peau de Coumarine : c'est elle qui a un problème avec ça. Donc si tu crois qu'il faut mettre RIEN pour DIRE que tu en as marre : j'ai peut-être alors, eu tort de te faire confiance, peut-être que tu n'es pas prêt de parler VRAI. Pourtant tu parles vrai, c'est la vérité. Même Coumarine, là, serait d'accord avec moi, si elle pourrait faire abstraction, pendant deux minutes, de celle qu'elle ne lit pas, dans le blog de Franck, d'Angéline. Elle serait d'accord avec moi, là. Elle me dirait : oui, là je suis d'accord avec toi, là je suis avec toi dans la même pensée, oui là nous sommes liées, au moins par cette pensée : Franck exprime quelque chose de VRAI, et il n'a besoin ni de nous ni des autres pour le faire. Voilà c'est ça un écrivain. C'est un mec sur un radeau, ou une femme, sur le même, il regarde le vent, il note à quelle heure il tourne et à quelle heure il a vu cet aileron de requin passer. C'est vrai qu'autour de mon radeau, il y a plus de requins que de dauphins, mais bon, je ne suis pas non plus la Reine des Chemins lumineux. Ce genre de choses ne se passent pas dans vos vies. Dans la réalité vous vous faites des fictions dérisoires. Ce genre de choses n'existent que dans les Bibles.

Et d'ailleurs je ne suis pas la seule à le dire. Je fais mon cinéma tout de suite mais je voulais te redonner le goût du calme et te dire qu'un commentaire n'est pas quelque chose de grave en soi, surtout s'il exprime des choses injustes d'une manière vulgaire et pernicieuse. Tu comprends ce que je veux dire ? Je sais que tu as peur. Je sais que ça fait peur, d'écrire. Que c'est peut-être même dangereux. Et qu'en même temps, et là je parle pour moi, l'émotion du parlé dans l'écrit c'est quelque chose d'illimité, comment le dire, d'infini, car on met tout le monde au même niveau (il y a des gens qui n'aiment pas qu'on mette les êtres humains au même niveau, tous).C'est vrai que ça serait affreux si le monde était en paix et qu'on était tous dans une sorte de cohésion, que dis-je d'harmonie, comme lorsque le vent tourne, pour naviguer vers là-bas. C'est infini, Franck, c'est peut-être pour ça que ça donne des tournis aux autres. Ils veulent ta lumière mais ils te renvoient leur méchanceté, mais il me fallait te le dire, Franck, tout à l'heure. Que ça ne me concernait pas. Comme Denis, qui t'utilisait. Franck, est-ce que tu m'écoutes au moins ? Au lieu de venir pleurer chez moi qu'ils sont insupportables, je voulais te dire qu'on peut tout me dire, mais que, vois-tu, des fois, des fois seulement je trouve un peu lourd qu'on me prenne moi, 24 ans, pour la référence des références. Je trouve aussi, un peu lourd parfois, qu'on me prenne pour une sodomite, pour une adepte du viol d'enfant (je plaisante pas, quelqu'un m'a même dit que je méritais d'être dénoncée aux flics, mais j'ai un copain policier, il a lu, il m'a dit que ç'allait, on sentait que ce que je disais c'était autre chose, il m'a dit aussi : c'est intéressant, c'est bien à lire). Au lieu de cracher, de vous moquer, qu'avez-vous à nous apprendre, à nous laisser, comme cadeau ? Vous y pensez à ça des fois ? Parfois, je les envoie au Diable, sucer des bites en enfer (je trouve cette phrase hilarante). C'est peut-être ça mon cadeau, vous montrer vos défenses. Je n'en sais rien. Je ne sais pas grand chose comme j'ai l'habitude de dire. De qui je parle ? D'eux bien sûr. J'ai une question à te poser mon chéri : que peux-tu m'apprendre sur moi que je n'arrive pas à voir ?

Franck,

très chastement, avec beaucoup de recul littéraire, je t'enlace, je t'embrasse et si tu veux, même s'ils sont ridicules et tout ce que tu veux qu'ils soient (moi ça m'est égal), je peux même rester ton amie. Là.

7

ANGELINE

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Commentaires
C
Angéline,<br /> (ben oui, je suis venue lire Franck, parce que je suis attirée par son écriture, je le reconnais)<br /> Oui, je suis d'accord avec toi<br /> Quand tu écris que le soleil brille autant pour toi que pour Coumarine, et que Franck écrit vrai<br /> Je te rejoins tout à fait. Le soleil BRILLE pour toi aussi!<br /> Tu vois, ce qui me dérange (et ce qui me fait de la peine pour toi et pour Franck, c'est que tu tournes dans ta souffrnace, inlassablement, et que tu la provoques, et tes lecteurs aussi, pour que nous comprenions bien (imbéciles que nous sommes, Angéline, pourquoi ce mépris pour les lecteurs?)Alors tu étales des photos d'enfants brûlés, torturés, et encore, et encore, et encore, tu tournes encore et encore, et c'est une logorrhée de mots et de maux...<br /> Faut quitter ces sillons infernaux, Angéline<br /> Tu es qqun de très forte, tu DOIS pouvoir t'en sortir autrement que par ces mots (maux)cent fois répétés, rabachés, ruminés<br /> Que tu parles (écrives) c'est bien, l'écriture est belle et bonne pour les maux douloureux et les autres, mais ne reste pas comme engluée dans le plus sombre, le plus provocant...<br /> Et ne te moque pas de Coumarine qui ose te dire cela...tu es ma petite soeur dans cette souffrance (comme tant et tant d'autres...)<br /> Bonne journée à toi<br /> Et bonne journée à Franck
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